lundi 6 février 2012

Cinéclub du 1er février; Midnight in Paris

Midnight in Paris, réalisé en 2011 par Woody Allan raconte l’histoire d’un scénariste américain, ayant le désir de devenir un grand écrivain, en voyage à Paris avec sa fiancée, un couple d’amis de celle-ci et ses beaux-parents. Alors qu’il proclame que l’âge d’or est, selon lui, les années 20, une voiture surgit devant lui, à minuit, et l’emmène à Paris dans les années vingt.

J’ai adoré ce film. Ce que j’aime des films de Woody Allan est le petit côté fantastique et le ton un peu léger, comme dans The Purple Rose of Cairo. Au départ, lorsque l’élément fantastique surgit dans le film, on a toujours l’impression que le personnage est un peu fou, mais non, la petite touche magique est bien réelle dans le film. Ce que j’ai particulièrement aimé dans Midnight in Paris est que le film joue avec des éléments historiques, comme lorsque Gil change réellement l’histoire de l’art en voyageant dans les années vingt ou les blagues qui sont faites sur les grands auteurs et peintres de l’histoire de l’art (j’ai particulièrement aimé la scène où Gil va au musée avec sa blonde et le couple d’amis et qu’il bouche un coin à M. Je-sais-tout à propos d’une toile de Picasso).

Une autre chose que j’ai aimée du film est, comme je l’ai déjà dit, la légèreté présente. Tout d’abord, le personnage de Gil voyage dans le temps. Il panique un peu au début, cinq minutes gros max, puis agit comme si voyager dans le temps est chose banale tellement qu’il s’en fait peu. Ensuite, le couple de Gil et de Inez n’est pas très glorieux, et à la place de faire un mélodrame, le film passe encore avec de la comédie; Gil réalise qu’Inez le trompe et la confronte en disant qu’Ernest l’a lu dans son livre et qu’il ne peut pas se tromper (ce qui, quand on y pense, un argument assez absurde). Enfin, les personnages sont tous à la recherche d’un idéal, l’âge d’or. Pour Gil, l’âge d’or est les années vingt. Pour Adriana, qui vit dans les années vingt, l’âge d’or est la Belle Époque. C’est lorsqu’ils se mettent à voyager à la fin du 19e siècle, avec le gag récurant d’une voiture ou d’une carriole qui leur dit «vite, embarquez, on vous attend», que Gil réalise qu’il ne faut pas essayer de vivre dans le passé, que si on veux vivre dans son âge d’or idéal, on se mettra rapidement à rêver à un autre âge d’or et qu’il vaut mieux vivre dans l’instant présent.

Pour terminer, j’ai vraiment adoré écouter Midnight in Paris. C’était une très bonne comédie, avec une belle morale comme fond et une forme très légère et plaisante. Enfin, le film Midnight in Paris est en nomination dans les catégories meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario original ainsi que meilleure direction artistique pour la cérémonie des oscars de cette année. Souhaitons bonne chance au film! :D

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