samedi 18 février 2012

Dziga Vertov (1896-1954)

Dziga Vertov, né Denis Abramovich Kaufman le 2 janvier 1896 à Vialystok et mort le 12 février 1954 à Moscou, a innové le monde cinématographique par des techniques et des effets de montages.

En 1918, Vertov commence à tourner des documentaires et à expérimenter en montage. Un an plus tard, Vertov, accompagné de plusieurs autres réalisateurs, créent le Kino-oki (littéralement cinéma-œil). Le but de ce groupe n’était pas de faire du cinéma de fiction ou de divertissement, avec des scénarios et des vedettes filmé en studio; le groupe désirait  faire du cinéma vérité, de filmer ce que l’œil humain voyait, la vie des gens de tous les jours; ils faisaient des documentaires sur monsieur et madame tout-le-monde.

Au milieu des années 20, Vertov se mit à filmer avec des angles étranges, des split-screens, des superpositions, des animations en stop-motion, des ralentis et des accélérés. Bien que ses méthodes laissaient le publique assez indifférent, les avant-gardes européens le félicitèrent.

L’Homme à la caméra (Человек с киноаппаратом) est un film réalisé en 1929 par Dziga Vertov. Le film met en vedette toute la population de toutes les classes sociales d’Odessa, qui est filmée du début jusqu’à la fin d’une journée typique.

J’ai trouvé le film vraiment très intéressant. Une chose que j’ai trouvée surprenant est les effets techniques utilisés, comme les split-screens, les slow-mo et les accélérés. Aujourd’hui, n’importe qui avec un ordinateur peut facilement faire des effets du genre, mais Vertov lui faisait ses effets sur pellicule, en collant et en manipulant manuellement les films. Le type de montage très rapide créé par Vertov n’était pas qu’avant-garde, il a aussi marqué le monde du montage. De nos jours, sa technique de montage est toujours utilisée, notamment dans les publicités et les clips musicaux.

Ce qui m’a vraiment fait dire «Woah…» c’était les mises-en-abîme du film dans le film. À certains moments, on voyait une monteuse en train de coller et de relier des films, puis on voyait à l’écran ce qu’il venait de se faire. Ou à d’autres instants, on voyait Vertov en train de filmer, puis on voyait ce qu’il avait filmé. J’ai trouvé cela très original. Par contre, je n’ai pas aimé avoir comme musique de fond du Madona. Ce n’est pas que je ne l’aime pas, mais je ne crois pas que c’était approprié. Oui, à plusieurs reprises, on avait l’impression que le film pouvait être un clip dont la manière qu’il était fait (même que parfois j’avais l’impression que  l’image et le son fittaient vraiment trop parfaitement pour être du hasard), mais c’est la combinaison entre Madona, avec ses chansons et ses paroles, l’univers très matérialiste américain, le monde glamour et les images de ses show que tout le monde connait, et entre la réalité sociale des gens des années 20 dans un régime soviétique que j’avais un petit malaise. Mettre tout le film au complet avec du Madona, j’ai trouvé que c’était trop, mais par contre, j’aurais trouvé intéressant de voir seulement certains extraits isolés avec la musique.

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